Lisa Duroux
Shibari O'O'
Conversations. Montréal | Lyon
Visible depuis la Vitrine, Atelier Daigneault | Schofield
Une proposition de Bikini
Pour sa première exposition personnelle à Montréal, Lisa Duroux investira la double vitrine des ateliers Schofield et Daigneault avec une nouvelle série de sculptures en céramique. Le terme japonais Shibari signifie « lier », il évoque ici l’idée de la capture et un certain traitement appliqué à la matière.
Lisa Duroux est une artiste plasticienne née en 1981 en France, elle vit et travaille à Lyon. Diplomée de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, elle poursuit ses études à la Sorbonne Paris-IV et obtient un master sur l'histoire de l'exposition et les pratiques curatoriales. Elle a bénéficié de plusieurs expositions personnelles dont, récemment à l'INSA Lyon et à Bikini, France.
Site web de l'artiste
BIKINI
Le projet Bikini tient en quelques lignes : un lieu d’exposition, une à deux œuvres, un texte critique ou littéraire. Bikini a pignon sur rue et peut aussi se transformer en vitrine. La logistique de Bikini est – à l’image de son espace – très réduite, mais inversement proportionnelle à la motivation de ses quatre membres fondateurs : Marie Bassano, Noémie Razurel, Simon Feydieu et Hugo Pernet.
LA VITRINE, ATELIER DAIGNEAULT | SCHOFIELD
Depuis 2004, Michel Daigneault et Stephen Schofield offrent aux artistes les deux vitrines de leur atelier situé au 2126, rue Rachel Est. Les artistes invités occupent les fenêtres pendant une période de deux mois pour présenter leurs œuvres ou encore monter une installation. Certains ont mis l'accent sur l'effet miroir des deux fenêtres, tandis que d'autres ont créé un récit, une histoire prenant forme d’une fenêtre à l’autre.
Le travail de Lisa Duroux propose une recherche autour de l’articulation, des ligaments, des mécanismes et de l’artificiel. En utilisant des matériaux de récupération combinés à des formes spécifiques modelées en céramique, Duroux travaille l’articulation d’un corps disloqué, androgyne, désarticulé, dur et doux à la fois. C’est à partir de matériaux récupérés que l’artiste entame son processus créatif, comme on fabriquerait un Frankenstein. La sensualité et la tension se dessinent dans la rencontre des matériaux cuir, corde, câble et céramique. De cette union naît une nouvelle anatomie. Des parties de corps suspendues au plafond s’étirent jusqu’au sol : ici, une main, là, le solide rembourrage d’un torse, là encore, un genou, ailleurs, un ligament. L’enchevêtrement anthropomorphique de fils électriques, de câbles, de sangles, de cuir, de tuyaux en cuivre et de genouillères trouve un équilibre. Les cordelettes et les sangles industrielles évoquent un alpiniste harnaché avec soin qui gravirait une montagne dans un mouvement fluide. Les céramiques et les genouillères, quant à elles, nous rappellent à la fragilité du corps. Pour repousser ses limites, il faut du soin et de l’attention. Avec sa palette de couleurs subtile qui laisse à la lumière le soin de percer entre les formes, l’installation de Lisa Duroux vient détourner les matériaux industriels de leur dureté première et nous invite à considérer l’articulation et les mécaniques d’un corps actuel (dé)connecté de son environnement.
Sophie Lvoff
Conversations est un projet d’expositions ancré dans la réciprocité, au sein duquel des scènes artistiques de Lyon et Montréal se rencontrent. En avril 2018, cinq centres d’art et de résidence (Bikini, La BF15, la Galerie Tator, la Factatory, Moly Sabata et Néon) ont accueilli à Lyon huit artistes montréalais (Philippe Allard, Jean-Pierre Aubé, Thomas Bégin, Julie Favreau, Isabelle Guimond, Noémi McComber et Guillaume Adjutor Provost). En janvier 2019, ce sont les diffuseurs lyonnais qui se déploient à Montréal, où cinq artistes (Lise Duroux, Julie Kieffer, Carolines Saves, Benoît Vidal et Victor Yudaev) présentent des expositions à La Vitrine, atelier Daigneault/Schofield, à Diagonale, chez Arprim, centre d’essai en art imprimé et à la Galerie B-312.
CONVERSATIONS MONTRÉAL | LYON
LES ARTISTES–LES LIEUX
VOLET I | LYON
Philippe Allard—La Factatory
Jean-Pierre Aubé–Tator
Thomas Bégin–Tator
Julie Favreau–La BF15
Isabelle Guimond–Néon
Noémi McComber–Néon
Tricia Middleton–Néon
Guillaume Adjutor Provost–Bikini
EN RÉSIDENCE
Philippe Allard–La Factatory du 15 mars au 4 avril 2018
Thomas Bégin–La Factatory du 8 mars au 31 mars 2018
Julie Favreau–Moly Sabata du 28 février au 31 mars 2018
Tricia Middleton–Néon du 22 mars au 4 avril 2018
LES ARTISTES–LES LIEUX
VOLET II | MONTRÉAL
Lisa Duroux – La Vitrine, Atelier Daigneault | Schofield
Julie Kieffer – Arprim, centre d'essai en art imprimé
Caroline Saves – Galerie B-312
Benoît Vidal – Galerie B-312
Victor Yudaev – Diagonale
Pour sa première exposition personnelle à Montréal, Lisa Duroux investira la double vitrine des ateliers Schofield et Daigneault avec une nouvelle série de sculptures en céramique. Le terme japonais Shibari signifie « lier », il évoque ici l’idée de la capture et un certain traitement appliqué à la matière.
Lisa Duroux est une artiste plasticienne née en 1981 en France, elle vit et travaille à Lyon. Diplomée de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, elle poursuit ses études à la Sorbonne Paris-IV et obtient un master sur l'histoire de l'exposition et les pratiques curatoriales. Elle a bénéficié de plusieurs expositions personnelles dont, récemment à l'INSA Lyon et à Bikini, France.
Site web de l'artiste
BIKINI
Le projet Bikini tient en quelques lignes : un lieu d’exposition, une à deux œuvres, un texte critique ou littéraire. Bikini a pignon sur rue et peut aussi se transformer en vitrine. La logistique de Bikini est – à l’image de son espace – très réduite, mais inversement proportionnelle à la motivation de ses quatre membres fondateurs : Marie Bassano, Noémie Razurel, Simon Feydieu et Hugo Pernet.
LA VITRINE, ATELIER DAIGNEAULT | SCHOFIELD
Depuis 2004, Michel Daigneault et Stephen Schofield offrent aux artistes les deux vitrines de leur atelier situé au 2126, rue Rachel Est. Les artistes invités occupent les fenêtres pendant une période de deux mois pour présenter leurs œuvres ou encore monter une installation. Certains ont mis l'accent sur l'effet miroir des deux fenêtres, tandis que d'autres ont créé un récit, une histoire prenant forme d’une fenêtre à l’autre.